Un bon titre, c’est déjà toute une aventure, un haiku de quelques mots.
Céline, quel maitre : Mort à Crédit, Voyage au bout de la nuit, D’un château l’autre… Il faut bien le reconnaître, Bagatelle pour un Massacre, c’est du grand art, de la poésie brute si le livre ne puait pas autant.
Julien Gracq a toujours des titres magnifiques : Les Terres du Couchant, En lisant en Ecrivant, Les Eaux Etroites…
Les grands livres ont souvent de grands titres. Sauf peut-être Flaubert. Madame Bovary, c’est un peu plat, non ?
Travaille ton titre, n’hésite pas à t’inspirer de ceux que tu aimes.
Je classe mes préférés en,
Intrigants :
Le rivage des Syrtes (Gracq)
Le Ravissement de Lol V. Stein (Duras)
Extension du domaine de la lutte (Houellebecq)
Osés :
Baise moi ! (Despente)
Poétique :
Tendre est la nuit (Fitzgerald)
Tandis que j’agonise (Faukner)
A la Recherche du Temps Perdu (Proust)
L’insoutenable légèreté de l’être (Kundera)