Que lire, où lire ?

 

Dans un refuge : Frison-Roche, Premier de cordée s’impose.

Sur une ile, déserte de préférence : Robinson Crusoé de Daniel Defoe et Robinson ou les limbes du pacifique de Michel Tournier.

J’ai lu L’ombre du vent De Zafon, peut-être t’en souviens-tu, pendant notre semaine de vacances à Barcelone.

Un ami très cher, me sachant pour quelques mois remplaçant dans une clinique psychiatrique en Charente Maritime m’offrit Dominique, (dans l’édition de la Pléiade, c’était un très beau cadeau). unique roman du peinte Eugène Fromentin, il se déroule entre Sainte et les villages perdus le long de la Seudre où je me promenais le soir, un peu seul et vaguement triste.

J’ai terminé de lire La Lune et les Feux de Cesare Pavese dans les derniers jours d’août avant de traverser le Piemont en voiture dans une lumière chaude et poudrée qui rasait les collines rondes comme des petits pains. J’allais à Santo Stefano Belbo, le village natal de Pavese, recevoir le seul prix littéraire de ma carrière. J’ai dormi dans une campagne de noisetiers sauvages, de champs de chaume jaunes, ras et brûlants, de fermes à la pierre lumineuse, de place ombrée de platanes où je me déplaçais comme dans le roman, en en reconnaissant chaque détail.

En lisant un écrivain dans son paysage, je m’approche un peu mieux de lui. On pourrait faire de vrais « voyages littéraires » :

Je t’inviterai bien à aller lire Ohran Pamuk à Istanbul, Conan Doyle à Londres, Kafka à Prague, ou tout simplement René Char à L’isle-sur-la-Sorgue…

 

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